Après la numérisation, nous restaurons le son des éléments confiés : suppression des craquements, du souffle, des “buzz” et autres parasites, recherche de la vitesse exacte d’origine… Comme pour la restauration d’un tableau, nous respectons l’intention et l’esprit de l’original. Il est primordial d’à la fois respecter « le Son de l’époque » tout en tenant compte des conditions d’écoutes actuelles.
La restauration s’effectue en deux étapes :
-la suppression des défauts constants présent sur l’enregistrement : souffle de bande, clics de disque… Les outils actuels permettent de travailler offline, à plusieurs fois la vitesse nominale.
-la suppression des défauts ponctuels : baisse de niveau (drop out), saut du bras ou sillon fermé, bruit du micro dans le cas d’une interview… Ces défauts se réparent manuellement, l’un après l’autre, à la manière d’un photoshop sonore.
La restauration tient compte de la future utilisation du document : archivage, édition discographique, utilisation partielle dans une nouvelle production (podcast, documentaire), diffusion sur internet…